midi007
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| موضوع: poeme sur la liberté الجمعة 16 أبريل 2010, 19:42 | |
| Ne tue pas l'immortel Je tiens à crier à tue-tête au sourd volontaire Qui se refusant à m’écouter veut me taire. Cet explosif désamorce le garnement. Qui fait de la guerre son chéri ornement. Cette hache détraque le coeur obstiné Tout enchanté de voir ma personne minée. Cet extincteur calme les esprits enflammés Enclins à léser ma réputation lamée. Toi! âme imperméable, ruche dénuée de porte ; Comment grigou oses-tu t’enfler de la sorte? Depuis longtemps tu t’extasies de mes sanglots, Tes coups m’assaillent dans mon repli sur l’ilôt. Mes pleurs t’égaient telle une chute pittoresque, Néanmoins, mon Dieu liquéfie tes soldatesques. Ta méchanceté amplifie ma dilection, Ta férocité stimule mon affection, Loin de m’inciter aux réactions de violence, Tes excentricités rincent ma tolérance. Tu as fait de mon patrimoine ta médaille Et j’ai toujours fait fi d’user des représailles. Tu te pavanes dans les châteaux somptueux Dont les piliers sont nous ; gueux aux coeurs onctueux. Si tu savais qui t’a hissé sur ce grand trône, Tu deviendrais une bonne et moi ta patronne. En dépit de l’hymne sur le vol de mon dû, Mon silence te maintient constamment pendu. Raisonne dûment, ne fais pas le séraphin* ! Sache que ton hégémonie n’est pas sans fin. (Est-il que) Le ciel m’a doté de la pleine liberté Me permettant de t’affronter avec fierté. Tu me détestes, j’en conviens bien mon confrère, Mais tes bornes sur moi sont bel et bien très claires ; ôte-moi tous les yeux , mon âme te verra, Et te dressera comme bon lui semblera. Sans contredit, il est de tes droits de me voir, Pourtant tu n’es pas susceptible de m’avoir. Je consens vantard que tu peux me regarder, Cependant, c’est utopique de me garder. Ne m’attends pas dans les embûches des tournants, Mon chemin est droit et dépourvu de tourments. Ne me multiplie pas par peines sur tortures, Je suis un élément absorbant de nature. Tu me priveras de marcher et d’étudier, Mais jamais d’avancer, de savoir et de prier. Tu peux couper court à ma santé et essence, Mais jamais à mon influence et existence. Moi, je ne sous-estime pas ta forteresse, J’admets que tu es aussi dur que ma faiblesse Tant que tu as divorcé avec la pitié Pour prêcher l’idolâtrie de l’inimitié. Tu t’astreins en vain à promouvoir l’indigeste, Je te reste souple, clairvoyant et modeste. Parle-moi je demeure un muet éloquent. Visite mon ego, découvre un fou conscient. Les loups se calquent à ton animosité, Le monde fond, tant tu vends ta fraternité. Reprends ta conscience, ne tue pas l’immortel, Qui te parle n’est pas un homme comme tel. Intime antagoniste; ne t’entête pas, Il est grand temps de débarrasser les faux pas. Tu t’es fait échelle des pauvres subalternes, Qu’ils t’escaladent, ne leur fais pas mine terne, Ne bouche pas ton oreille aux voix étouffées De ceux qui dans l’huile bouillante sont chauffés. Sois sagace*et perspicace pour constater que: L’humanisme ne va te coûter que l’altruisme. La sauvagerie se tisse avec l’égoïsme. La soumission à la loi est un précieux don. L’honneur et la gloire couronnent le pardon. Avec aménité on pourra se dompter Ainsi se produira l’unité escomptée. Quant à mes aïeux dont tu as raccourci la vie, J’ai fait table rase de tout crime commis. Je t’ai pardonné.
Non à la violence Ils disaient être les gardiens de la paix La seule, la vraie qui établirait La liberté, l'égalité et la fraternité. Sur la terre. En attendant, il fallait épurer Le monde de tous les réactionnaires En imposant les idées révolutionnaires Il fallait couper la tête aux rebelles. Leur sang coulerait de plus belle Pour imposer la moralié et la liberté. Une seule nation, pure débarrassée De tous les opposants à l'unique vérité Se devait d'imposer sa loi avec sérénité Sur le reste des nations. Une seule croyance Au nom de la justice, de la tolérance De la vraie religion pour avoir la paix Sur cette humanité meurtrie, déchirée Par manque d'amour. Assez de sang Versé, non à la violence, l'oppression Au nom de la liberté et de la révolution
La liberté J'entends le bruit continu du vent Qui souffle sur les arbres la nuit. Les feuilles immobiles auparavant Sont soudainement prises à minuit D'un désir intense de se détacher Des branches et trouver la liberté. Libérées, elles volent pour chercher D'autres lieux pour s'y attacher. Epuisées après la chute du vent Elles se retrouvent sur le sol sans Merci piétinées par les passants. Elles regrettent alors les temps Anciens où altières, jeunes, belles Elles respiraient de la cime des arbres A plein poumons cet air pur; rebelles Elles ignoraient la beauté du cadre Fort malheureuses d'avoir été liées. L'âme attristée, elles se mirent à pleurer, Leurs chaudes larmes par le sol absorbées, Elles comprenaient trop tard le sens inné De la vraie justice et liberté.
Cri de liberté Court dans les champs Arrache la liberté du blé Des jasmins Rejoint les montagnes Et enchante le ciel de ta voix Enlumine la terre de ta foi Et court Soit une colombe Messager des Terres Apporte la sérénité La miséricorde Envahie le monde de Grâce Mène le soleil où tu vas Et éclaircie les chemins Ne piétine surtout pas Sur un seul Caillou Il est saint Sur une terre Des plus élues Prend les nuages Tu es beaucoup plus noble Pour que tu te salisses les pieds Immigre Et émigre Amène Salam et culture Emporte savoir Et toute une fierté d'un peuple Histoire d'une nation Civilisation à découvrir Nie l'apparence Nie les différences Casse les frontières Abstraites Et survole par-dessus tout Crie l'indépendance Le droit La justice Fait entendre Sourds et aveugles Et devance les guerres Fait de la Paix La nouvelle capitale du monde Églises Mosquées Synagogues Réclament la paix
Sur un air de musique Un printemps, assis à ton piano, tu jouais du Vivaldi. Très vite j'ai imaginée la prochaine saison dans ton lit, Fascinée ! Tes sonates de Mozart me transportaient, Je restais des heures à ton chevet, Envoûtée ! Chez toi, définitivement, je me suis installée, Au son de Liszt la vie s'est écoulée, Enchantée ! Hélas, seule la musique occupait tes pensées... Et sur un prélude de Chopin je me suis lassée, Attristée ! L'air de Gershwin m'a complètement décidé, J'ai pris la bonne résolution de te quitter, Chagrinée ! Alors je me suis approchée une dernière fois de toi Et doucement j'ai refermé le piano... sur tes doigts, Soulagée !
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